Entre la jungle et les Galápagos : nos étapes équatoriennes

Ordinateur réparé (merci au papa de Maria !!!) : De retour après un mois d’absence ! L’attente a été longue aussi bien pour vous que pour nous : C’est parti pour plusieurs articles de rattrapage !! ^^ D’abord, la très belle Quito et tout ce qu’on a fait autour…

 

Quito, beauté espagnole à 3000m d’altitude

Depuis le début du voyage, on constate à chaque fois que les capitales de l’ancien royaume d’Espagne sont magnifiques : bâtiments blancs, ornements raffinés, balcons en bois travaillé. Une fois encore, le centre historique de Quito n’échappe pas à la règle et se détache même sur le podium de notre classement. Elle figure au patrimoine mondial de l’Unesco pour son architecture coloniale, nous ne sommes pas les seuls à aimer…

La place principale et ses superbes bâtiments…

… et les rues bien typiques aussi

On est presque à 3000 mètres d’altitude mais en journée il fait chaud et beau. En se promenant, on constate qu’il y a comme d’habitude, énormément d’église. La visite de l’Iglesia de la Compania nous a particulièrement impressionnés. En effet, tous les murs sont en bois et recouverts de feuillets d’or. Malheureusement encore une fois, impossible de faire des photos, ici pour la conservation du bâtiment, on vous montre tout de même une photo trouvée sur internet.

L’imposante Basilica del voto nacional domine la ville, et nous a beaucoup fait penser à celle de Reims

Bon j’essaie de pas trop « spoiler » l’article sur la nourriture, mais que serait une capitale d’Amérique du Sud sans son marché aux 1000 senteurs et saveurs ? Des magnifiques roses (dans le TOP 3 des exportations équatoriennes avec le pétrole et le cacao !), des tonnes de jus de fruits trop bons et pour la plupart nouveaux, des plats très inattendus, mais hop, je n’en dis pas plus, le reste c’est pour l’article « nourriture d’équateur ».

Quito aura été pour nous un point central, une sorte de Hub à la croisée chemins, entre la jungle amazonienne, les villes alentours et les îles Galapagos. Bref, on a adoré passer du bon temps dans cette ville, qui nous l’a bien rendu.

 

Mindo, forêt, chocolat et papillons

Situé à seulement 2h de Quito et son climat aride, Mindo est tout le contraire : petit village dans la forêt luxuriante, torrents d’eau fraîche, chaleur humide avec des oiseaux tropicaux et des colibris qui vous frôlent la tête sans aucun problème. Ici, Pauline avait coché la case : visite d’une hacienda de chocolat, forcément quand on aime la pâtisserie, difficile de faire autrement.

D’autant plus que l’Equateur est le premier producteur de Cacao Arriba, qui est synonyme de haut raffinement dans ce monde 😉 On a donc eu droit à un super cours rappel de la fabrication du chocolat, avec illustration de toutes les étapes et une délicieuse séance de dégustation à la fin ! ^^

Pour faire court, c’était super de voir une vraie cabosse mûre et après 4 petits coups francs de machette, de pouvoir goûter le mucilage : cette pulpe blanche et sucrée qui entoure la fève a un goût super exotique un peu comme le litchi ! surprenant !

Ensuite vient l’étape de la fermentation puis du séchage sous le beau soleil équatorien, pour obtenir ces belles fèves

On vous passe les détails de la suite des étapes de fabrication car c’est plus technique, et on avait déjà vu tout ça dans le super Musée du Chocolat de Valrhona (à voir !). Passons directement à la dégustation ! C’est la 1^e fois depuis le début du voyage qu’on mange un gâteau qui a le vrai goût de chocolat comme chez nous !!! un délice…

 

Pour compléter la visite de ce petit village, direction le Mariposario, autrement dit l’élevage de papillons. Il existe des milliers de sortes de papillons en Equateur, on en déjà pas mal vu en Amazonie mais ici on peut les voir de bien plus près, en partant de la chrysalide jusqu’à l’état final. Ce sont vraiment des rois du camouflage –vous avez vu ces faux-bourgeons et ces fausses-feuilles-mortes ??- et si l’espace n’était pas si restreint je ne suis pas sûr qu’on les trouverait, même avec leurs gros yeux sur les ailes !

C’était super de pouvoir leur donner à manger du sucre de banane, hop directement sur les doigts !

 

 

Otavalo, la folie du marché Nord Equatorien

Ce qu’on aime avec l’Equateur c’est que les distances sont courtes, 2h seulement pour assister au plus grand marché du pays qui a lieu à Otavalo tous les samedis ! il est surtout connu pour son marché aux animaux qui se troquent (!!), on a raté la partie cochons/vaches/chèvres mais il restait encore tous les « petits » : cochons d’inde, lapins, poules, coqs, et poussins de toutes les couleurs !

et surtout, on est tombés… sur un combat de coqs !!! c’était impressionnant… on s’en souviendra !!

Le reste du marché était plus traditionnel, mais toujours autant plein de couleurs -comme cet étal de colliers– et de surprises –comme ce vendeur de barbe à papa et ce magasin recouvert de DVD gravés !-

Ce qui nous a le plus impressionné c’est le fait que la plupart des hommes arboraient fièrement leurs longs cheveux d’ébène en une longue natte ! Quant aux femmes, au moins 70% des présentes étaient superbement vêtues du costume traditionnel : une jupe longue portefeuille en laine bleue, un chemisier blanc brodé de couleur, une belle ceinture artisanale qui lie les 2, et un superbe collier de perles dorées à plusieurs rangs !

 

 

Baños, sport, aventures et … pluie

A seulement 45km au Sud de la capitale, le volcan Cotopaxi a fait des siennes puisqu’il est entré en éruption mi-Août, depuis de la fumée se dégage constamment. On parle quand même du volcan le plus dangereux de la planète qui ne s’était pas réveillé depuis 1877 !! Complètement dingue de penser que des amis voyageurs (Charlotte et Julien) l’ont gravi il y a à peine 4 mois !… Pour nous c’est un volcan de plus qui perturbe bien nos plans, et remet à un prochain voyage la grande attente de Benoit d’aller voir la Lagune Quilotoa.

C’est à la gare pour se rendre à Baños depuis Quito, qu’on l’aperçoit pour la 1^e fois vraiment clairement au loin avec son gros panache de fumée. Sur la route, on constate de plus près que les forêts, les champs et les habitations aux pieds du volcan sont recouverts de cendre ! difficile de se dire que malgré les risques pour la santé d’inhaler cette fumée, ces zones ne sont toujours pas totalement évacuées…

 

C’est avec un grand soleil et plein d’espoir qu’on arrive à Baños ! Ici, c’est la ville sport et aventure du pays : tyroliennes, rafting, randonnée… tout est là. Nous avons choisi l’option rafting. On commence par un briefing très professionnel, avec beaucoup de règles de sécurité comme se mettre à l’horizontal sur le dos si on tombe du rafting, garder sa pagaie pour être secouru et surtout garder son calme. (Mais tout se passera super bien!!)

Les choses sérieuses commencent à la première minute de descente, « en position inclinée ! ça va secouer » nous crie le guide !… on confirme^^

Résultat on s’est éclatés, encadrés par ce guide génial et un gros travail d’équipe pour ramer en avant, en arrière, et tout le temps à fond et en synchronisation. « Remos Arriba !! »

Bien sûr on n’oublie pas la touche fashion toujours présente dans ce voyage ^^

Malheureusement, le temps trop nuageux les autres jours ne nous a pas laissé l’occasion de voir le volcan (Tungurahua) qui surplombe Baños de plus près ! lui est en activité depuis 1999… oui, oui, il fume depuis 16 ans et personne ne s’inquiète, tout va bien. Certains disent que le Cotopaxi pourrait lui aussi commencer un cycle identique, on verra bien…

Pas de vue sur le volcan donc, mais une randonnée jusqu’à un superbe point de vue sur la ville,

…en passant par de la canne à sucre et des plantations de fruits de la passion.

Puis une grimpette jusqu’à cette balançoire pas comme les autres…puisque au bord du vide ! -Oui nous sommes de grands enfants ^^- Benoit ne fait pas le fier au contraire de Pauline toute à son aise 🙂

=> Un article un peu patchwork de nos aventures entre la jungle et les Galapagos. Conclusion : il y a énormément à découvrir en Equateur ! toutes les températures, tous les climats, toutes les altitudes… On s’est un peu dépêchés parce que le temps presse, mais une chose est sûre c’est qu’on reviendra pour des « vacances traditionnelles » !