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Après avoir dit au revoir à Jeanne (snif…), nous voilà partis à la découverte de l’Uruguay ! Un tout petit pays avec seulement 3 millions d’habitants, coincé entre 2 immensités que sont l’Argentine et le Brésil. On a commencé par la côté Ouest, la moins peuplée (à part par les vaches…). On vous raconte ?

 

Colonia de Sacramento : un passage dans la machine à remonter le temps

Il y a 2 façons d’atteindre l’Uruguay à partir de Buenos Aires : 10h en bus ou 1h en bateau (pour beaucoup moins cher en plus) !! on a donc testé ce nouveau mode de transport 🙂 et ça valait le coup ! c’est aussi bien organisé qu’un aéroport : check-in où on dépose les bagages, puis passage par les 2 postes de douane, et enfin embarquement… dans ce qui est clairement aménagé comme un avion !

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Après donc 1h de super sieste ou de match anglais en direct à la TV, nous voici arrivés à Colonia de Sacramento. Un mini village de style colonial, qui donne l’impression que le temps s’est arrêté depuis 50 ans !

Plein de vieilles voitures garées…

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Et des rues oldschool bordées de bâtiments super mignons

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Celle-là est d’ailleurs connue pour être la rue « la plus ancienne » de la ville : elle est censée de pas avoir changé depuis la construction de la ville, c’est-à-dire il y a 300 ans !!

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Et le soir, ce petit havre de paix assiste au plus beau spectacle qui soit : le coucher du soleil sur le rio de la Plata qui enflamme le ciel :

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Visite d’un domaine viticole basque !

Après 2 nuits de repos passées à Colonia, il est temps de bouger. Après avoir vérifié les options de trajet en bus et d’accessibilité, avec un bus par jour entre 2 villes et les choses intéressantes à voir loin des terminaux de bus : La conclusion est assez évidente, on loue une voiture pour 10 jours et on voit du pays. Regardez-moi ce superbe monstre de vélocité et d’agressivité :

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Pour inaugurer la voiture direction Carmelo à 100km au Nord pour visiter la « bodega Irurtia ». Alors c’est vrai que tout le monde ne parle pas forcément « Uruguayen » : une bodega ce n’est pas QUE le chapiteau dans la banlieue de Lyon, ici, c’est le nom qu’on donne à un domaine viticole 😀

L’office de tourisme local, pas aimable du tout, nous dit qu’il n’y a pas de problèmes pour visiter mais arrivés sur place, on nous dit que la prochaine visite est dans 3 heures. Certains se seraient découragés, mais nous, on est français, et le vin on aime ça. Donc, après avoir mangé un bon plat dans un « boui-boui » local 100% masculin. Nous y voilà :

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C’est la petite fille du Créateur du domaine qui nous accueille, à notre surprise en Français – avec un fort accent local quand même. Tout au long de notre périple dans l’Ouest on a trouvé beaucoup de basques parlant le Français. Voilà encore une partie de l’Europe qui a immigré vers l’Amérique du Sud au début du 20ème siècle.

En Uruguay, les vendanges se déroulent en janvier et février, soit en plein été. C’est comme si chez nous on commençait les vendanges en Juillet !! Bref, c’est l’hémisphère Sud quoi, l’hiver n’est pas le même qu’en France voilà tout.

Ce qu’il y a de bien c’est qu’on a pu faire une visite alors que les vendanges ne sont pas tout à fait terminées, il reste les « cépages de seconde main ». Donc, il y a encore des personnes qui travaillent pour l’élaboration des vins de tables ou des jus de fruits. Et ça, c’est cool pour nous car on touche les choses de près.

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Les machines et les techniques sont pour la plupart françaises, et ont été importées avec l’aide d’un vigneron Français qui était là au départ et revenait tous les ans pour les vendanges, afin d’aider et de conseiller pour obtenir un bon cru.

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Comme en France, certains vins sont vieillis en cuves,

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Mais aussi en fûts de chêne, direction la cave.

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Là, on a carrément halluciné, le père de notre guide, M. Irurtia avait gardé des vins des années 1984 et 1985 pour les gouter tous les ans et voir leur évolution dans le temps. Mais quand on dit « garder », le monsieur n’a pas fait semblant, je vous laisse juger :

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On a bien sûr gouté pour terminer cette visite très intéressante, mais seulement trempé les lèvres. En Uruguay, on ne rigole pas avec la conduite, ici, c’est tolérance zéro pour l’alcool sur la route. Mais ça ne nous a pas empêché de le trouver vraiment bon.

C’est sous la pluie qu’on prend la direction du Nord du pays, le long de la côté Ouest, à côté du Rio Uruguay, comme quoi les gens du pays basque doivent aimer la pluie. 🙂

 

Détente dans des eaux thermales à 40°C

On a décidé de gouter à une autre spécialité locale, l’eau thermale. La région Nord-Ouest de l’Uruguay a accès son tourisme autour des thermes, donc il y a le choix ! On n’en a testé que 2, car par là-bas, tout est très isolé ! même si l’Uruguay est un petit pays, les routes ne sont paaaaas du tout les mêmes qu’en France… entre les pistes de terre, et les routes pleines de nid de poules (ou plutôt d’autruches vu la taille ?!) les 85km pour nous rendre aux premiers nous ont largement pris 2h30… Mais les paysages sont tellement beaux, qu’on ne s’est pas ennuyés, on a même trouvé le Paradis ^^

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Par contre, c’est tellement plat que ça ne rend pas très bien en photo… le point culminant du pays est à 500m d’altitude….

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L’Uruguay n’est vraiment pas un pays industriel… il dépend des importations pour presque tout, SAUF : * le soja, on a pu le constater avec des champs à perte de vue, et plein d’énoooormes silos en bord de route !

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* Et surtout … la viande ! Il parait qu’il y a 3 fois plus de vaches que d’habitants ! 🙂 mais heureusement parce que c’est le pays le plus consommateur de viande !

 

Après toutes ces chouettes découvertes sur la route, on a profité des thermes où tout est aménagé pour y passer un moment de détente totale :

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C’est hyper surprenant que l’eau sorte aussi chaude de la terre, il faut même du temps pour s’y habituer tellement ça brule au 1er contact… mais cette eau a des vertus alors ils ont mis en place de quoi se faire des massages ^^

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Fête nationale chez les Gauchos

En redescendant vers Montevideo, on s’est rendus compte qu’on était pile au bon endroit au bon moment : chez les « Gauchos » le jour de la fête nationale du « Grito de Asencio » !

Moment culture : le 28 février 1811, le héros national de l’indépendance, José Gervasio Artigas, a lancé les premières offensives contre les espagnols de Montevideo. Et ce, à partir du petit village de Villa Soriano (où on était !), soutenu par le mouvement Gaucho. Non, ça n’a rien à voir avec la tendance politique… Ici c’est simplement le nom donné aux gardiens des troupeaux.

 

On était donc clairement les seuls touristes, dans cette ville qui se targue d’avoir « vu naître la patrie »…

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…Au milieu de tous les locaux équipés de leurs chaises de plage multicolores, et de leur « attirail » à maté !…

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… mais surtout parmi tous ces Gauchos en tenue traditionnelle ! -tous les hommes même les petits garçons !- portaient cette tenue qu’on a trouvé vraiment très classe (ça n’est pas notre photo, pasque c’était vraiment gênant de les prendre… c’est comme si on vous prenait en photo dans la rue comme un paparazzi… alors voilà, c’est une image google, mais c’est pour vous donner une idée ^^) :

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Comment on est tombé sur du fromage suisse (mais fait en Uruguay !)

L’Uruguay était considéré dans les années 50 comme « la Suisse de l’Amérique Latine ». ? Peut-être par le nombre important d’immigrés suisses ? En tout cas, ils ont une ville à eux : la Nueva Helvecia (la nouvelle suisse). On savait qu’on allait pouvoir y trouver du fromage, alors on y a fait un petit détour… après 2 mois, on en avait (déjà ?) trop envie ! C’était un petit village tout mignon, et effectivement, on aurait presque pu se croire chez nos voisins suisses !

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Mais la vendeuse nous a bien parlé en espagnol ^^. Super sympa d’ailleurs ! après nous avoir fait tout goûter, et avoir papoté avec nous pendant 20 bonnes minutes, on est repartis tout contents avec 2 énormes bouts de fromage et un (simili) saucisson pour environ 13€ !! DSCN0882

 

==> Ce fut donc, une semaine très calme, de repos et de dépaysement au pays des Gauchos :). Avec nos super victuailles dans le coffre, on est parés pour partir à la conquête de Montevideo, et la côte Est du pays (la plus touristique) !

 

 

 

 

2 comments on “Roadtrip en Uruguay – Côte Ouest ou Bienvenue chez les Gauchos

  1. encore un pays sympa.le vin a l’air bon si l’on en juge par les commentaires. (on comprend mieux pourquoi tu a essayé un grand sac en Argentine). bonne continuation;on est impatient de découvrir la suite.

  2. franchement ça fait très envie d’aller se perdre en Uruguay !! quand je vois tout ce qu’il est possible de faire j’avoue que c’est vraiment top 🙂 de la bonne bouffe et du bon vin… les termes en pleine ville et les gauchos !! ah vous faites rêver quand même !!

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