Un bout de jungle dans Rio, le Maracana, et … un raid jusqu’au Corcovado

Le jardin botanique – ou un bout de jungle dans Rio

Après la plage, ça a été une autre découverte totalement différente ! à seulement une dizaine minutes de bus de notre auberge (mais ces minutes sont longues!! le bus ici c’est toute une aventure… on vous explique ça un peu plus bas…), et en plein Rio : un immense jardin botanique, plein de plantes, arbres et animaux tropicaux!

Un tout autre monde, tant par sa faune :

Il y avait notamment des toucans!!  Et plein de petits singes, pas du tout embêtés par notre présence!
D’ailleurs, bon appétit monsieur ! ce criquet a l’air délicieux ! ^^

Que sa flore :

… pas du tout les mêmes ordres de grandeur que chez nous!!

Mais aussi des cactus tout bizarre…

 Et des orchidées magnifiques

 

              Le bus, ou comment faire de la formule 1 pour pas cher

Oui il y a un métro à Rio – que 2 lignes, ok, mais ça compte !- qui relie le Nord Nord-Ouest de la ville aux plages au Sud. Mais le principal transport ainsi que le plus folklorique, c’est sans aucun doute le bus ou « ônibus » en brésilien. Il n’y a pas spécialement de différence de prix entre les deux (0.5 Réais soit 20 cents d’euros) mais si vous voulez des sensations fortes, le bus est le meilleur choix. Les brésiliens sont amateurs de sport, la formule 1 est un sport, donc les chauffeurs font la course entre eux. Et c’est assez impressionnant de les voir écraser le champignon pour accélérer comme des malades pour finalement piler et s’arrêter juste après au dernier moment! Quand on sait qu’en plus il n’y a pas beaucoup de passages piétons et/ou que de toute façon tout le monde traverse n’importe où, c’est plutôt flippant! heureusement que le gouvernement de Rio paie des gens pour faire la circulation et nous aider à traverser!! … bref, chouette expérience de vie!!

Le stade Maracaña – ou LE pèlerinage…

Petit moment de sport oblige, nous sommes à Rio. Entre la coupe du monde de l’année dernière et les Jeux Olympiques de 2016, il fallait visiter ce stade mythique où s’est déroulée la première coupe du monde de football de l’après guerre en 1950 (Victoire de l’Uruguay 2-1 sur le Brésil). Il a été refait pour la dernière coupe du monde et sa capacité d’accueil a été réduite puisque de 200 000 personnes (plus grand stade du monde), il est passé à 80 000 places lors de la remise aux normes FIFA. Il accueillera tous les évènements sportifs majeurs à venir.

On sent lors de la visite que les brésiliens en sont fiers, ils aiment le foot et paient cher (pour un brésilien) pour venir faire des « selfies-stade » et voir les vestiaires et autre tribune présidentielle… On a vu aussi quelques Allemands arborant fièrement le maillot de la National Manschaaft venir narguer tout le monde.

Petit moment de culture pour les puristes du ballon rond (et on en connaît). Officiellement, le stade porte le nom de Mario Filho qui était un journaliste brésilien, et ça, je trouve qu’on en parle pas assez…

En parlant de journaliste, on a du donner une petite conférence de presse sur notre visite et livrer nos premières impressions sur l’aspect de la pelouse. « Je pense que cette pelouse doit être refaite, aussi bien sur le plan tactique que sur le plan technique ».

Bon, bien sur, il y a les à côté. Et à Rio, à côté du stade il y a une grosse favela. Oui c’est aussi une ville avec d’énormes contrastes ou les plus pauvres vivent juste à côté des plus riches, c’est assez perturbant de se dire que pour faire le métro et les abords du stade ils ont du virer des gens de la favela.

Supplément exclusif : Petites infos inutiles sur Rio!

Vous saviez bien sûr ^^ que les habitants de Rio s’appellent les « Cariocas » ! mais quel est le rapport entre « Rio de Janeiro » et « Cariocas » ?? très bonne question ! on a appris la réponse lors de la visite de la ville avec les « Free Walking Tour », ce sont des étudiants qui nous font découvrir les endroits les plus importants de la ville, avec plein d’anecdotes à la clé!

Voici donc la réponse : quand les colons sont arrivés, ils construisaient des maisons très différentes de celles des indiens qui habitaient déjà là… « Carioca » c’est donc le surnom qu’ont donné les indiens aux colons et qui veut dire « maison d’hommes blancs »!

L’étape obligée de la visite de la ville, c’était la Escadaria Selaron :

C’est un escalier qui relie les quartiers de Lapa à Santa, il a la particularité d’être fait de plus de 2000 carreaux venant de plus de 120 pays différents! l’artiste Jorge Selaron n’avait en fait plus l’argent pour finir son œuvre, il a donc demandé à tous les visiteurs de contribuer en apportant des carreaux du monde entier –> on en a même trouvé une de Lyon!!!

Le trail jusqu’au CORCOVADO et « el cristo redentor »

C’est clairement LE moment touristique de la semaine. Pour éviter de payer trop cher (moitié moins cher!!) et pour passer un bon moment, on a décidé de monter tout là haut en mode « warrior », à pied, avec 3 étudiants Français rencontrés ici à l’auberge. L’accès se fait par le « parque large », situé dans le quartier de Botafogo (le notre actuellement). Les gardes nous ont indiqué le chemin à suivre, avant de tomber sur une petit guérite où tous les courageux doivent s’inscrire sur un registre.

Et c’est parti pour 2 heures de montée -très pentue!!- dans la jungle luxuriante

tellement luxuriante cette jungle qu’on a même rencontré une magnifique –immoooooonde– chenille!

Une fois arrivés en haut, le plan était d’acheter des billets plus de moitié prix au poste de contrôle au pied du Corcovado… Mais – ça aurait été trop simple!– ils ne vendaient plus de billets en haut pour la journée, parce qu’il y avait trop de monde! heureusement qu’on avait un des étudiants avec nous qui parle portugais!! il a pu redescendre en mini-bus à la station intermédiaire avec un coupe-file pour nous acheter ces pass!! (alors qu’il y avait plus d’1h30 de queue normalement! Merci Alex!!!!)

Après toutes ces aventures, la vue est la meilleure des récompenses!

l’étape selfie etait obligée!!

Et voilà pour aujourd’hui! Ce soir c’est notre dernière nuit à l’auberge, on a trouvé un couchsurfing pour rester encore à Rio quelques jours -et j’espère voir la ville sous un autre angle!- avant de partir pour Ubatuba dimanche! « magnifiques plages sauvages et désertes » d’après le Lonely Planet… ça s’annonce sympa!

à suivre… 🙂