Après la fête traditionnelle du vin, on est tombés à Pichilemu sur cet événement mondial du surf « à sensation » : accrochez-vous, ça décoiffe !!
Sacrées aventures pour arriver dans ce petit paradis ! En version accélérée ça donne ça : Arriver à la gare routière de Los Angeles / Monter dans le bus qui part dans 5 min / Faire 7h de route / Se faire déposer au bord de l’autoroute (euh et on fait quoi maintenant ? – c’est facile, vous continuez pendant 50m, vous passez sous le pont, et en 20min vous arriverez à la gare de bus, mais je ne sais pas du tout s’il y en a un dimanche en fin d’après-midi…) / Suivre les instructions / Monter le dernier bus « in extremis » / Arriver à la gare de Pichilemu de nuit / Attendre un taxi pour aller jusqu’à l’hostel dans un patelin à 6km / Croiser les doigts pour avoir encore une place ! / Souffler… Enfin 🙂
On ne savait pas exactement combien de temps on allait rester, mais quand le staff de l’hostel nous a proposé des leçons de surf super abordables (12€/h alors que c’était 80$/h il y a 3 ans en Californie !?) ET nous a annoncé qu’il allait y avoir un « Big Wave Contest » international 4 jours plus tard… on était conquis ^^
Le surf à Pichilemu
On avait entendu plusieurs fois parler d’autres backpackers de cet endroit, donc on s’est dit que ça pourrait être cool d’aller y faire un tour ! En fait, c’est un « spot » de surf mondialement connu (oups inculte…) c’est pour ça qu’on a rencontré plein de nationalités différentes venus ici spécialement pour surfer (Je suis Hollandais, oui je sais surfer, j’ai appris en France ! ah bon, vous surfez pas vous ?… oups, promis on ira apprendre à Biaritz !)
Doooonc, on s’est fait plaisir à aller les regarder du haut de la falaise 🙂
et y a pas à dire, ils maitrisent !
Mais des fois ils se prennent des bonnes gamelles quand même ^^
On a quand même été surpris de voir que c’est vraiment un sport de patience ! même ici, il n’y a pas des vagues en permanence, elles arrivent en « set », en groupe quoi… donc il faut attendre le set de vagues, ET être au bon endroit quand la vague se forme, ET que la vague ait « la bonne forme » pour pas qu’elle ne se casse sur eux et les fassent tomber… ça en fait des conditions !
Et pour clore ce spectacle, on a « encore » assisté à un magnifique coucher de soleil ce soir là
Notre expérience du surf à Pichilemu
Tout l’hostel est paré à surfer avec ce super beau temps !! (dédicace à Yasmine notre super prof Californienne -la combi turquoise, rangée du bas-)
Après l’apprentissage des bases sur le sable, c’est-à-dire s’être entrainé à se lever rapidement en mettant les pieds au bon endroit sur la planche…
C’est parti ! … 1e impression : qu’est-ce que l’eau est froide !!! les pieds c’est une chose, mais l’immersion de la tête en est une autre… ouch !
2e impression : qui a dit que j’avais des muscles dans les bras ?! j’en n’ai pas eu l’impression en tout cas…
Mon résumé de la séance… ramer, ramer, éviter une vague qui m’a fait reculer de 5m, ramer, ramer, me faire renverser par une vague plus grosse, ramer… puis enfin me mettre dans le bon sens, attendre la vague, ramer super vite, essayer de me lever, mettre les 2 pieds, mais être déséquilibrée, tomber et se faire « secouer » par le rouleau, se remettre sur la planche et… ramer encore…
Autant dire qu’au bout d’1h je n’en pouvais plus !!
On n’a pas de photos de ce jour-là malheureusement car personne n’est resté sur le sable… Mais Benoit a été assez vaillant pour y retourner le lendemain matin… on a donc de quoi vous montrer à quel point c’est compliqué dans toutes ces vagues ! ^^
Epuisé, et qui ne sent plus ses bras… Mais content 🙂
Le « Big Wave Contest », ce truc de fou…
Ça faisait déjà 2 jours qu’on sentait l’effervescence de la préparation de l’événement… Mais ce matin-là, on se serait cru à « LA » ! Plein de jet-skis sur la plage, prêts à amener les surfeurs directement sur le spot
Une immense estrade installée pour les VIP et les jurys
Et une sacrée foule venue assister à l’évènement ! … dont Yasmine, notre super-prof-californienne-de-21-ans, et nous ^^
Moment surf : (il s’agit d’un moment avec des cheveux long et blond et un torse carré)
Je (c’est benoit qui écrit là) connaissais la renommée de la grosse vague de teahupoo à Tahiti mais pas grand-chose d’autres sur les grosses vagues dans le monde et bien celle-là m’a l’air connue. Et vu que je ne suis pas un geek du surf je vous laisse voir ce site qui a classé les 10 gros spots (endroits en langage surf) mondiaux de la grosse vague. Regardez le numéro 9 !! C’est là où on est
La compétition devait commencer à 10h, mais c’est la nature qui décide ! les vagues ne sont pas aussi grosses que prévues, donc report à l’après-midi … ça valait le coup d’attendre puisque les vagues ont atteint 10 mètres de hauteur !
Elles ne paraissent peut-être pas très grosses, mais les surfeurs dans l’eau donnent l’échelle !
C’est une sacré expérience d’être au milieu de ce public si impliqué : cris et sifflets accompagnent l’approche d’un set pour encourager les surfers, et quand ils choisissent de se lancer, c’est une ovation ! puis (souvent) un grand « ooooh ! » quand ils se font avaler par la vague comme ici (vous voyez la planche jaune ressortir de la vague verticalement ??)
Ou ici
Comme vous pouvez le constater dans les vidéos, ils tombent très près des rochers ! et avec la puissance des vagues et des courants, tout le public retenait son souffle jusqu’à être sûr que le surfeur était bien sorti de la zone dangereuse… malgré une armée de jet-skis mobilisés pour les surveiller, et prêts à foncer pour aller les chercher en cas de besoin…
… plusieurs fois des surfers ont dûs attendre de se faire « secouer » par 3 ou 4 vagues avant de se faire repérer par les jet-skis (tellement d’écumes sur une tellement grande surface qu’ils n’étaient que de minuscules points dans l’eau !). Surtout qu’à chaque nouvelle vague les jet-skis devaient s’éloigner et revenir pour ne pas se faire renverser par le rouleau ! donc gros suspens… surtout que de là où on regardait, sur la pointe de la falaise, il y avait au moins 4 plaques commémoratives pour des surfers morts à cet endroit… sûrement des locaux avec moins de surveillance et tout, mais ça met dans le contexte…
Bref, il y avait des moments où on avait un peu l’impression d’être propulsés dans le Colisée au temps des Gladiateurs !… Mais heureusement, rien de tragique n’est arrivé !
Impressionnant aussi d’assister à la remise des prix ! 1er Hawai, mais 2e et 3e des chiliens ! dont Ramon Navarro, surfer de 34 ans (non, il n’y a pas que des vieux ados !) de Pichilemu même : véritable star ici (normal !)
Pour les geeks, voici le résumé vidéo par Quiksilver sponsor de l’événement… de quoi donner des frissons dans le dos! ^^
=> alala… Encore une semaine mémorable ! entre toutes ces expériences et « 1e » fois sensationnelles, on retiendra surtout la formation inattendue de cette « famille » chileno-américano-alemano-française avec laquelle on a trop aimé parler toute la journée 100% espagnol de tout et de rien, et tellement rire !! (cf lundi 27/04 dans les photos de la semaine !) on est d’ailleurs invités à un véritable asado chileno (barbecue local) la semaine prochaine dans la famille de Fran’ à Santiago ! trop de la chance, tellement hâte J que l’aventure continue !!
vraiment impressionant toutes ces vidéos !! et même le frèrot qui se mets au surf… ça rigole plus !! ahahaha… déjà crevé en 1h par contre… tu n’as plus beaucoup de condition physique à ce que je vois 🙂 lool… et Pauline c’est pour quand le surf ??? hihihi
sympa de partager ces bons moments avec nous 😉 ça fait tellement envie… bisous bisous enjoy !!
hola super surfeur le ben, dommage que l’on ne te voit pas plus longtemps debout.je crois que j’ai une explication: t’ai pas blond et tes cheveux pas assez longs (lol).vous êtes vraiment des petits veinards.quand on voit ces photos et ces videos, on ne dit qu’une chose: encore. bises a plus.
Magnifiques reportages! C’est toujours autant de plaisir de vous lire!
Super votre article. Ca a du être super chouette. Une bien belle expérience.
Effectivement, on se rend un peu mieux compte de la hauteur et de la force des vagues sur le récumé de Quicksilver, mais pas les mêmes moyens…
Rassure toi Benoit, j’aurai été tout aussi pitoyable que toi sur un surf car encore jamais essayé ; même si je maîtrise assez bien son cousin des neiges.
A+
Enjoy !
On Brice de Nice …. en moche …..
j’en connait qui sont allé faire un golf ce matin!! vosu avez pas pu vous empecher de recommencer??? vous aviez pourtant dit que vous ne toucheriez plus à la verveine… Bande de lyonnais va !! Soyez pas jaloux, c’est moche!!
En très moche
Et sinon j espere que tu as pu trouvé comme tu le souhaitais la communauté gay d amsud pour pouvoir vivre ta sexualité librement …